De Monseigneur Guido Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales, au jeune servant de messe dans une petite paroisse de village, où le curé célèbre plus d’enterrements qu’il ne bénit de mariages, la fonction principale du cérémoniaire est la même : s’assurer du bon déroulement de la cérémonie, dans le respect des règles liturgiques, des traditions locales, tout en adaptant avec justesse la liturgie aux circonstances.

« Servir », voilà les paroles que Notre Seigneur Jésus-Christ adressait à ses Apôtres. Pour servir et s’approcher davantage de Dieu, il ne suffit pas d’être physiquement présent dans le chœur de l’église en portant la soutane et le surplis. Il faut que l’attitude extérieure corresponde aux dispositions intérieures. Lorsque nous sommes dans le chœur pour servir, la disposition principale que nous devons avoir est celle de l’adoration.

L’objectif de cette rubrique est de faire découvrir comment, par le service liturgique, il est donné à chacun selon son rôle la grâce d’aider le prêtre, ministre du Christ, dans sa vocation à apporter l’aide de Dieu aux fidèles, par les sacrements, la prière et l’Office Divin.

Le meilleur moyen pour un fidèle d’aider un prêtre, s’est de s’occuper de la sacristie et du service liturgique. En effet, dans notre époque où il est rare que les abbés aient à leur disposition des religieux ou des séminaristes pour s’occuper ces tâches, elles reviennent à des fidèles. Hommes ou garçon pour la forme extraordinaire, mais également femme ou jeune fille, pour la forme ordinaire du rite romain.

La tâche des fidèles, et particulièrement des laïcs, sera d’être à la disposition des prêtres, attentif à chacune de leurs sollicitations, afin de rendre la liturgie plus fluide et plus belle, pour la plus grande gloire de Dieu. Le servant d’autel saura aussi être attentif aux actions du célébrant, ayant toujours à l’esprit qu’en même temps qu’il assiste le célébrant, il a pour mission de veiller au bon déroulement de toute la cérémonie, et particulièrement au respect des conditions nécessaires à la validité du sacrement, car il arrive parfois que le prêtre omette un mot ou un geste, mettant ainsi en cause cette validité. Vous comprenez donc l’importance capitale de la fonction de l’enfant de chœur, et à plus forte raison du cérémoniaire.

Tout au long de cette année vous trouverez sous la rubrique « Practica » un descriptif des fonctions des enfants de chœur et des sacristains dans les différentes cérémonies plus ou moins courantes, sous la forme d’un cérémonial illustré ainsi qu’un abécédaire des objets employé dans nos liturgies.